FabAdd Académie
Publié le 22 juillet 2022
Les premières technologies de fabrication additive viables sont apparues pendant le dernier quart du 20ème siècle. Aujourd’hui, près de 50 ans plus tard, il est temps de veiller à ce que ces technologies qui atteignent leur maturité soient intégrées intelligemment dans l’industrie.
Avec l’avènement de l’industrie 4.0, les parallèles entre les enjeux de cette nouvelle industrie et les caractéristiques de la fabrication additive deviennent de plus en plus évident : production locale en circuit court, IoT, jumeaux numériques, décarbonation. La question est de savoir quand et comment implémenter un procédé additif pour en tirer pleinement partie.
Les procédés de fabrication additive ont souvent été appelés disruptifs, ce terme est un peu fort. Mais il est bien clair que la chaine de valeur complète est impactée par l’intégration de procédé additif. Nous proposons dans cette formation de reprendre la chaine de valeur de la fabrication additive, depuis la conception d’un système intégrant les avantages et limites du procédé additif choisi, jusqu’à sa fin de vie en passant entre autres, par les processus créatifs et post-traitements utilisés.
La formation proposée permettra à l’apprenant de prendre des décisions réfléchies sur l’intégration de procédés additifs dans une entreprise de production industrielle.
L’utilisation de procédé additif peut s’avérer utile à plusieurs niveaux de la chaine de valeur, que cela soit le prototypage rapide lors du processus créatif ou le rechargement laser pour des opérations de maintenance. Cette compétence vise à répondre à la question : « quand intégrer la fabrication additive ».
Selon la finalité, un procédé additif sera nécessairement plus adapté qu’un autre. En effet, chaque procédé à son catalogue matériaux et ses avantages et limites géométriques. La maitrise des caractéristiques de chaque procédé permettra à l’apprenant de choisir la technologie la plus adaptée en fonction du besoin. Cette compétence vise à répondre à la question : « comment intégrer la fabrication additive ».
D’une part, chaque procédé additif est muni, comme tout procédé industriel de mise en forme de la matière, d’un ensemble de règle de conception qu’il s’agit de connaitre et de savoir appliquer. Mais cela ne suffit pas à concevoir une pièce pour la fabrication additive. L’aspect technico-économique particuliers des procédés additifs nécessite aussi de savoir tirer pleinement partie des procédés additifs en concevant des pièces à très haute valeur ajoutée, en minimisant les temps d’impression et la quantité de matière première utilisée ainsi qu’en intégrant les gains possibles qu’ils permettent (en réduction de nombre de pièces par exemple).
Pour concevoir pour un procédé additif, il faut aussi avoir pendant le processus de conception une idée au moins, des paramètres d’impression qui vont être utilisés.
Mais une fois la pièce conçue, il faut aussi pouvoir définir les différents paramètres en fonction de leurs impacts en réponse au cahier des charge (orientation, remplissage, etc.)
Plus encore que leurs équivalents traditionnels, les procédés additifs produisent des pièces généralement impropres à l’utilisation. Selon le matériau imprimé et le procédé choisi, il s’agit de prévoir et mettre en place les étapes de parachèvement et de post-traitement nécessaire pour produire une pièce véritablement finie.
La fabrication additive étant relativement récente (dans sa forme industrialisée actuelle) et regroupant une myriade de procédés en constante amélioration, il est nécessaire de savoir se tenir à jour sur les évolutions des procédés existants et les nouveaux matériaux compatibles pouvant être développés.
Les compétences ci-dessus sont évaluées de la manière suivante :
Chacune des compétences établies plus haut est basée sur un socle de connaissance qui peut être évalué à distance par le biais de questionnaires et d’activités interactives. Ces activités interactives et questionnaire en lignes sont proposés à travers les modules d’autoformation de FabAdd-Académie. Le socle de connaissance de base permet alors à l’apprenant de poursuivre son apprentissage en appliquant ces connaissances fraichement acquises pour la production d’un rapport et d’une soutenance sur une application industrielle spécifique en phase b.
L’acquisition de l’ensemble de compétences recensées ci-dessus est évaluée par la production d’un rapport et lors d’une soutenance de défense de projet d’intégration de procédé additif sur un cas concret proposé à l’apprenant. Lors de cette soutenance de 20 minutes, l’apprenant doit présenter et défendre tous ses choix pour répondre à la problématique concrète proposée 1 mois à l’avance. Suite à cette soutenance de 20 minutes, 10 minutes de questions permettent au jury de trancher sur l’acquisition de compétences pour lesquelles la présentation de l’apprenant ou son rapport n’auraient pas été suffisants.
La deuxième partie de la soutenance est composée des questions sur la soutenance et d’une mise en situation tirée au sort sur une problématique concrète.
Contactez nous pour plus d’information : formation@fabadd-academie.eu
